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Lundi 13 juin, à 14h20 –
Arrivée de Clarita et Gabriela à l’Aéroport de Toulouse : nous nous
irons aussi nombreux que possible pour les y accueillir.
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Du 13 au 15 juin :
A Pibrac (proche de Toulouse), chez Florence et Thierry. Sylvie vient les
chercher à Pibrac le 15 juin.
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Du 15 au 17 juin :
Avec Sylvie, à Bagnères de Bigorre (chez une amie de Sylvie), puis Sylvie les
amène à Artigue.
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Du 17 au 20 juin :
Chez Christine et Robert, à Artigue (Christine et Robert sont éleveurs et ont
un gîte à Artigue ; ils ont souhaité accueillir Clarita et Gabriela pour
leur montrer la technique du fauchage à la faux (et non à la serpette, comme
ils le font à Hornaditas) et la fabrication du fromage de chèvre (à la
française).
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Du 20 juin au 25 (ou 26 juin) :
A Cornebarrieu (proche de Toulouse) chez Audrey et François, puis à Pibrac chez
Thierry et Florence. Christine et Robert ont proposé d’accompagner Clara et
Gabi à Cornebarrieu le 20 juin, mais si Audrey et François veulent aller les
chercher à Artigue ce jour-là (et en profiter pour découvrir cette partie des
Pyrénées), c’est possible.
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Du 25 (ou 26 juin) jusqu’au 2 juillet :
A Thuir (plaine du Roussillon, au pied du Canigou), chez Sylvie. Thierry et
Florence iront probablement amener Clara et Gabi chez Sylvie, à confirmer.
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Dimanche 3 juillet : Journée de
rencontre à la montagne, à Gourbit (près de
Tarascon-sur-Ariège), pour tous les membres de l’Association :
chacun apporte son pique-nique, à boire, nous célèbrerons la Pachamama (Sylvie
se charge de rédiger une présentation rapide de cette cérémonie, nous vous
l’enverrons bientôt par mail). Nous vous écrirons mi-juin pour vous donner le
plan d’accès et toutes les informations pratiques. C’est Louis, le compagnon de
Sylvie, qui nous accueillera tous chez lui, un grand merci !
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A partir du 3 juillet :
chez Florence et Thierry, à Pibrac.
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Du 7 au 10 juillet : à Paris, chez
Jean Luc et Bruno
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Mardi 12 juillet, départ de
Clara et Gabi depuis Toulouse, à 16h55.
a A leur retour à Hornaditas, Clarita et Gabi sont allées acheter les chaussures pour les enfants de la Communauté, avec l'argent de notre Association.
N20 à la sortie du quatre voies au grand rond point de Tarascon sur Ariège, prendre la deuxième à droite D23 direction BANAT ou Parc de la Préhistoire . Traverser Banat et suivre (il y a un panneau Gourbit) tout droit sur une petite route sinueuse jusqu'au village, après le petit pont et le restaurant "le Moulin de Angoust" il y a un premier parking , à coté du foyer rural. Marchez tout droit vers la place du village où nous nous retrouverons à coté de la fontaine(A la source : forte symbolique). l'heure du rendez-vous est à fixer, nous attendrons l'avis de Clara.
a A leur retour à Hornaditas, Clarita et Gabi sont allées acheter les chaussures pour les enfants de la Communauté, avec l'argent de notre Association.
L'ASSOCIATION AMISTAD
INDIOS COYAS
en compagnie de Clara et Gabriela (de la Communauté
de Hornaditas), vous invite le 3 Juillet 2016 à découvrir et à
participer dans la plus grande simplicité au rituel andin de la Pachamama.
.Celui-ci, consiste à célébrer et remercier notre belle Terre ( Un sujet
d'actualité non ? ) . Il se déroulera dans un petit village de l'Ariège proche
de Tarascon sur Ariège (7km) Gourbit. le village est situé dans un
écrin de verdure, au milieu d'un petit cirque naturel. C'est un petit bout du
monde car la route qui y mène s'arrête là.
N20 à la sortie du quatre voies au grand rond point de Tarascon sur Ariège, prendre la deuxième à droite D23 direction BANAT ou Parc de la Préhistoire . Traverser Banat et suivre (il y a un panneau Gourbit) tout droit sur une petite route sinueuse jusqu'au village, après le petit pont et le restaurant "le Moulin de Angoust" il y a un premier parking , à coté du foyer rural. Marchez tout droit vers la place du village où nous nous retrouverons à coté de la fontaine(A la source : forte symbolique). l'heure du rendez-vous est à fixer, nous attendrons l'avis de Clara.
Le covoiturage pour
ce voyage est souhaité, car le village est petit (Environ 60 habitants à
l'année, 300 l'été) et ne possède pas beaucoup de place de parking.
L'occasion de réduire notre bilan carbone, et en quelque sorte le
début du rituel dédié à notre Terre aujourd'hui si fatiguée !
Altitude 850 mètres, Les
tongs sont évidement à proscrire, bien qu'il n'y ait pas beaucoup à
marcher prenez de bonnes chaussures.
Vous vous demandez
pourquoi l'Ariège est aussi verte ? Autant dire que je pratique tous les
jours la danse du Soleil afin que "Papa Sol" soit bien
aussi de la partie ce jour là et je vous invite à le faire, à chacun sa
chorégraphie !!!! Au lever et au coucher du Soleil.....Je plaisante
! ..... Bien que, tout comme Clara, au fond de moi j'y crois.
Je vous propose donc de préparer un
pique-nique, sans oublier, séparément et "religieusement", un
repas dédié à la Terre que vous offrirez à sa bouche,(Par exemple : Ceux qui
possèdent un jardin potager, y mettront leurs légumes cuisinés avec
amour). Des boissons pour vous mais aussi pour notre mère "La Pacha
". (Il ne sera pas possible de faire du feu).
Comme le dit souvent Clara, c'est
l'intention qui compte ! C'est le moment de penser uniquement à notre terre
mère, voir ce qu'elle nous a généreusement offert durant toute l'année,
la remercier convenablement afin qu'elle nous apporte sa protection et continue
de nous rendre heureux.
Cette grande fête Sud Américaine se déroule
dans l'opulence et se prépare longtemps à l'avance. Les communautés se
réunissent pour des repas gargantuesques ! toujours dans le partage et
l'échange de denrées alimentaires, dans le seul but de montrer à la Pacha
combien ils lui sont reconnaissants et ne veulent surtout pas l'offenser.
Chaque chose a une signification, le grand couteau pour faire le trou, les
serpentins autour de la bouche les confettis, la fumée etc ... Je laisse le
soin à Clara de tout vous expliquer .
En attendant vous trouverez, ci -dessous un
petit résumé de ce rituel.
Bien
amicalement
Sylvie Romeu
LE RITUEL DE LA PACHAMAMA
J'ai eu la chance , lors de mon séjour chez Clara et Hector en août 2012,
de participer à la préparation et la célébration de la
"Pachamama".
Nous avons ouvert, ce
jour-là par trois fois la bouche de la terre, la première, au lever du soleil
par un froid glacial, à la source, la seconde à la bergerie et la troisième
dans la cour de la maison.
Cette célébration,
portée par les communautés Quechuas , Aymaras, Diaguitas et héritée de
leurs ancêtres d'avant la colonisation, est toujours très pratiquée dans toute
la Cordillère des Andes, de l’Équateur au nord de l'Argentine et du nord du
Chili ainsi qu'au Pérou et en Bolivie.
Si la date
officielle de cette fête (que l'on appelle aussi Challa, Ch'alla, Challaco ou
Pago) est fixée au 1er août, elle se déroule dans les faits tout au long du
mois (et même parfois une fois par mois tout au long de l'année dans certaines
régions !). Chaque cérémonie peut être initiée par une famille, une communauté,
un village, une institution, ou tout simplement un groupe d'amis.
La Pachamama est la
déesse-terre ; déité majeure et incontournable de la cosmogonie andine. Elle
est essentiellement associée à la fertilité et à la protection. Elle est
considérée comme l'être vivant à la base de tout : de l'homme, du monde animal,
végétal ou bien minéral. A partir du XVIème siècle et de l'arrivée du
christianisme, le culte de la Pachamama est très vite associé, par syncrétisme,
à celui de la Vierge Marie.
La
cérémonie consiste donc à la fois à remercier la Pachamama pour les bienfaits
de l'année écoulée, mais aussi à s'allier ses bonnes grâces pour la nouvelle
année qui commence (le mois d'août marque en effet de ce côté du globe la fin
de l'hiver) ; en espérant en premier lieu suffisamment de pluie, ainsi que de
bonnes récoltes futures...Mais nous pouvons aussi dire que nous célébrons
l'univers dans son ensemble, le monde du vivant.
Elle
implique également, outre la générosité, un acte de réciprocité. C'est ainsi
qu'après le rituel d'offrandes à la Pachamama, c'est au tour des hommes de
profiter de ses bienfaits et de partager entre eux un bon repas.
Un
large trou est creusé dans la terre à un endroit symbolique, par exemple sous
un arbre centenaire, ou bien à un point haut . Ce trou, que l'on désigne par le
terme de "boca" (la bouche) est en quelque sorte, tout aussi
symboliquement, le chemin qui mène au centre de la terre
.
Après avoir
purifié l'air à l'aide de fumée pour éloigner les mauvais esprits (on se sert
d'encens et de cigarettes, allumées et plantées dans le sol), les participants
vont chacun à leur tour (en général par petit groupe de deux ou trois, amis,
couple, famille), s'agenouiller au bord du trou puis, les mains jointes, y
verser "religieusement" les nourritures terrestres", ainsi que
les boissons : eau, vin .....
Il est possible de faire
des vœux au cours de ce repas offert à la Pachamama, ou bien de déposer au fond
de la bouche de petits mots amulettes etc symbolisant une demande ou une
promesse pour l'avenir.
Une fois
que tout les participants ont fait leurs "offrandes", toute la
nourriture et les boissons restantes sont alors déposées dans la
"boca" : on ne garde en effet rien pour soi, tout ce qui a été
préparé pour la Pachamama se doit de lui revenir !
Le trou est rebouché, puis recouvert .
Place
alors à la fête !
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